Le voyage de l'incrédule

(titre emprunté au dessinateur Fred)

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Virginie Linhart

Virginie Linhart & Olivier Rolin

Encore un grand moment d'intelligence et d'émotion ce soir chez Colette (médio-crement saisi par mon vieux téléphone mobile) : Virginie Linhart et Olivier Rolin, Olivier Rolin lisant Virginie Linhart, Virginie Linhart filmant Olivier Rolin, pour un livre extrêmement attachant et très bien écrit, Le jour où mon père s'est tu - dévoré illico et d'une seule traite sur la banquette du Bouledogue ! "C'eravamo tanto amati"…

Virginie et Robert Linhart

Les_nouveaux_partisans « Finalement, une chose a marqué Ève, vraiment, c'est ce disque de Dominique Grange, Les nouveaux partisans, qu'elle écoutait petite fille, comme moi, en boucle. Spontanément, nous l'entonnons. Ce disque, c'est notre madeleine à nous. »
(Virginie Linhart, Le jour où mon père s'est tu, page 52)

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18 avril 2008 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (2)

Social-démocrate !

Hillary_Clinton    Nous n'avons pas soutenu ici
l'homme des solutions contre la femme des postures
pour aller soutenir là-bas
l'homme des postures contre la femme des solutions :

                   VOTE FOR HILLARY !

06 mars 2008 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

Histoire (presque) sans paroles

Cesare, Ulysse & Co.

« Mon Dieu, donne-moi le courage de changer ce que je peux changer, Donne-moi la force de supporter ce que je ne peux pas changer,                Et surtout donne-moi l’intelligence pour distinguer l’un de l’autre. »             (Alexander Dubček citant Saint François d’Assise, 1988)

30 janvier 2008 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

On vit une époque formidable

La voix était chaleureuse et claire, le propos subtil et précis, le contexte connu et maitrisé, l'offre et ses promesses déclinées avec tact : c'était une tentative de débauchage en règle (sous couvert de "politique d'ouverture"), et ça s'est passé hier après-midi au téléphone.
Peu importent, au fond, le nom et la qualité des protagonistes, même si j'étais à l'un des deux bouts de la ligne (dans le rôle du - petit - poisson à ferrer) : cela prête d'abord à sourire, puis ça donne à réfléchir.

Ils en sont donc là… - tous !

Ségo-Sarko (et leurs avatars locaux) ? Les deux faces d'une même vacuité - et le même mépris pour l'éthique républicaine.

04 janvier 2008 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

Vingt-et-un ans ont passé ...




... et l'on ne sait toujours pas
qui a tué Serge L. !

 

 

 

 

 

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15 décembre 2007 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

Merci, Christophe.

Christophe_Girard

On peut dire beaucoup de choses de Christophe Girard - et d'aucuns ne s'en privent pas ! Il est vrai que l'homme et le politique savent ne laisser personne indifférent, ce qui n'est pas donné à tout le monde mais est souvent à double tranchant…

Les parisiens se souviendront sans doute qu'il aura été pendant sept ans l'adjoint de Bertrand Delanoë en charge de la Culture. Dans quelques semaines, ils seront démocratiquement appelés à en juger, comme de l'ensemble de l'action municipale (à laquelle NOUS avons TOUS contribué et dont, très honnêtement, nous n'avons pas à rougir, bien au contraire).

Pour ma part, outre les moments intenses partagés au Conseil du quatrième arrondissement durant toute cette mandature, je me rappellerai longtemps sa participation enthousiaste, en octobre 2006, à "la première" des Mille-Feuilles au restaurant Candide, pour deux beaux petits livres, sensibles et forts. À l'époque, Christophe, Philippe et Mazarine étaient très engagés aux côtés de Ségolène Royal dans la campagne de désignation interne au PS, tandis que je soutenais à fond - et ils le savaient - la candidature de Dominique Strauss-Kahn. Cela n'a pas empêché que ce soir-là priment la générosité, l'intelligence ... et la littérature.

Mais je n'oublierai surtout jamais son appel téléphonique dimanche matin chez moi, alors que j'essayais péniblement de digérer la grossièreté et la brutalité avec lesquelles j'avais été "débarqué" - en cinq minutes et sans aucune explication. Je n'oublierai jamais que Christophe Girard aura finalement été LE SEUL de "ces gens-là" à prendre - longuement - de mes nouvelles et à m'assurer de sa sympathie, à s'être souvenu que derrière les rôles et les fonctions, par-delà la constance et la loyauté des engagements, il y a des "vraies personnes".

Merci.

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06 décembre 2007 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

Vae victis

ps

« Pour tout ça, le silence. »
(Léo Ferré, Requiem)




« Je suis a priori contre tous ceux qui croient avoir absolument raison. (...) Je suis contre tous les systèmes politiques qui croient détenir le monopole de la vérité. Je suis contre tous les monopoles idéologiques. (...) Je vomis toutes les vérités absolues et leurs applications totales. Prenez une vérité, levez-la prudemment à hauteur d'homme, voyez qui elle frappe, qui elle tue, qu'est-ce qu'elle épargne, qu'est-ce qu'elle rejette, sentez-la longuement, voyez si ça ne sent pas le cadavre, gouttez en gardant un bon moment sur la langue – mais soyez toujours prêts à recracher immédiatement. C'est cela, la démocratie. C'est le droit de recracher. » Romain Gary (1957)

Du même, plus tard : « Je ne puis défendre que mes contradictions, mes approximations, le doute qui me garde, mes vérités incertaines et mes erreurs fraternelles. Il y a autour de nous, entre la vérité et l'erreur, une marge de relativité qui nous permettra toujours d'échapper à l'absurde, une marge suffisante pour y insérer notre désir triomphant. »

Ah, Madame la Maire, il ne suffit pas de l'inscrire sur son blog…

 

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27 novembre 2007 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

That's all folks !

M4


J'ai toujours cru que la politique pouvait échapper
à sa caricature.

Je sais ce matin que je me suis trompé.

J'en tire les conséquences.

Télécharger Ma_profession_de_foi (2001)
Télécharger Notre_politique_du_logement

12 octobre 2007 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

Bernard Guetta

Bernard_GuettaTous les matins sur France Inter, sa voix irremplaçable éclaire en trois minutes l'état du monde et ses enjeux.

Au moment de la campagne référendaire de 2005 sur le Traité constitutionnel européen, il fut, avec Olivier Duhamel, Philippe Val et, dans une moindre mesure, Serge July, l'un des hommes les plus insultés de France, alors qu'il se "contentait" d'exprimer avec courage, rigueur et lucidité la force des évidences.

Aujourd'hui, tandis que sa voix nous parvient du Chili, il me prend l'envie que l'on trouve ci-dessous, dans ce qui Jacek_Kuronn'est pas encore un blog mais plus tout à fait un placard à souvenirs, le texte de l'extraordinaire hommage qu'il rendait à son ami Jacek Kuron le lendemain matin de sa mort à Varsovie, il y a déjà plus de trois ans.

Téléchargement jacek_kuron.pdf

(le 15 novembre 2004 au restaurant La Canaille, Bernard Guetta a participé, avec Ivan Levaï et Claude Cabanes, à un Mille-Feuilles mémorable sur "Le bon usage du journalisme")

Cliquer ici

10 octobre 2007 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

Boomerang...

Nébuleuse_du_Boomerang

Téléchargement dédicace_BK.jpg

Kouchner, le boomerang bien-aimé
par Alain DUHAMEL
(Libération, mercredi 23 mai 2007)
François Hollande est furieux et a sèchement exclu Bernard Kouchner du Parti socialiste. Le premier secrétaire a bien raison, car l'entrée de l'un des fondateurs de Médecins sans frontières et de Médecins du monde dans le gouvernement de François Fillon est ce qui pouvait arriver de pire à la gauche dans ce registre-là. Bernard Kouchner n'est en effet pas seulement depuis des années l'une des figures les plus populaires du PS –­ le baromètre Ipsos-Le Point de cette semaine le classe même en tête de toutes les personnalités politiques – ­, il en est surtout l'une des plus originales, des plus modernes et, hors de France, de loin la plus prestigieuse. Le French doctor, animal politique complètement atypique, incarne une forme de générosité, d'engagement, d'intrépidité antitotalitaire profondément novatrice. De la médecine humanitaire à la défense (sur le terrain) des droits de l'homme, de l'ingérence humanitaire dont il a été le pionnier et le symbole à l'administration du Kosovo pour le compte des Nations unies, il a représenté une certaine idée de la gauche postmarxiste, un objet politique sans doute mal identifié mais aussi respectable que téméraire. On a beaucoup raillé son statut de star, ses écharpes blanches, le sac de riz, les projecteurs, les paillettes, sa séduction à la Redford, son incapacité à se faire élire. Ceux qui l'ont fait ont rarement pris autant de risques que lui sur tous les théâtres des guerres et ont tout aussi rarement manifesté pareilles qualités contradictoires dans des fonctions d'autorité au gouvernement (dix ans) comme en transgressant tous les usages diplomatiques pour la bonne cause. Nicolas Sarkozy a réussi là une prise de taille.
Qu'il y ait en l'occurrence, de la part du président de la République, de la manoeuvre à côté de la conviction, c'est l'évidence. D'ailleurs le nouveau chef de l'Etat avait envisagé de nommer au même poste Hubert Védrine, remarquable cerveau mais l'anti-Kouchner par excellence. Sarkozy voulait pouvoir agiter un drapeau de gauche éclatant, le plus visible possible, en France comme hors de France, dans les grandes occasions (Kouchner) comme dans la vie gouvernementale quotidienne (Jouyet, Hirsch). Sa seule erreur a été d'y ajouter Eric Besson, dont il aurait dû faire quelque chose comme un sous-gouverneur du Crédit foncier. Pour l'essentiel, Bernard Kouchner lui permet d'atteindre son objectif.
L'intéressé n'étant pas candide, devait-il refuser de franchir le partage des eaux ? S'il avait été l'un des hiérarques du PS, sans aucun doute. Electron libre, totalement autodéterminé, allergique aux appareils, inadapté aux circonscriptions, inventeur de son propre rôle et explorateur de son propre terrain, pourquoi pas ? La politique étrangère est largement bipartisane, comme l'ont démontré régulièrement les trois cohabitations. Bernard Kouchner, qui aurait fait un haut-commissaire aux réfugiés idéal s'il avait été désigné par l'ingrate ONU, a toujours rêvé d'être ministre des Affaires étrangères. Européen dans l'âme, autant qu'un Daniel Cohn-Bendit ou qu'un François Bayrou, il prend ses fonctions à un moment où l'Union des Vingt-Sept est enlisée, où la France (largement à l'origine de cet embourbement) va avoir un rôle déterminant à jouer avec un nouveau président piaffant, ruant et galopant, et alors que se profile au deuxième semestre 2008 une présidence française décisive. Si une fenêtre d'espérance s'entrebâille sur ce sujet cardinal qui commande tous les autres, c'est aujourd'hui. Bernard Kouchner devait-il, pour des questions de dossard qu'il n'a jamais voulu s'accrocher réellement sur le dos, laisser passer cette occasion ?
En fait, la réponse dépendra avant tout de son verbe et de ses actes. Bernard Kouchner a l'opportunité d'être à Nicolas Sarkozy ce que Joschka Fischer a été à Gerhard Schröder : un lieutenant incontrôlable, un transgresseur talentueux, un défricheur intempestif, un boomerang bien-aimé. C'est un rôle qu'il a déjà tenu dix fois lorsque la gauche était au pouvoir, entraînant Danielle Mitterrand dans une aventure kurde qui a fait s'étrangler le Quai d'Orsay, propulsant (malgré les risques inouïs) François Mitterrand à Sarajevo, inspirant son célèbre discours aux Nations unies sur l'ingérence (le Quai a pris le grand deuil) ou encore, plus près de nous, bataillant contre les 35 heures à l'hôpital ou soutenant la réforme des retraites au grand courroux du PS. En chacune de ces occasions, Bernard Kouchner a choqué, pris date et rendu service en boomerang de son propre camp – affaire de courage et d'indépendance. Les Français lui en ont su gré, qui ont jusqu'ici accepté de lui des écarts qu'ils auraient reprochés à un autre et, mieux, qui lui en ont de la reconnaissance. La question est maintenant de savoir si Bernard Kouchner appliquera la même médecine à Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont en politique étrangère quelques points de divergence (la Turquie, l'Afghanistan) et beaucoup de sujets d'accord, du Proche-Orient et de l'Afrique à la Russie et aux Etats-Unis : autant de thèmes qui froissent l'orthodoxie diplomatique. Bernard Kouchner saura-t-il, pourra-t-il, voudra-t-il exprimer la politique étrangère de la France en Joschka Fischer plutôt qu'en M. de Norpois ? Osera-t-il rechuter sporadiquement en transgressant délibérément ? Aura-t-il la marge politique suffisante avec un président omniprésent ? Prendra-t-il des distances sur d'autres terrains que la diplomatie lorsqu'il sera choqué, ce qui ne manquera pas d'arriver ? S'il demeure ce qu'il a toujours été malgré des conditions si différentes, alors son pari sera gagné. Sinon, tant pis.

© Libération

26 mai 2007 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)

Strauss-Kahn y va gagner !

DSK2007_P4


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DSK

15 octobre 2006 dans Qui a tué Serge L. ? | Lien permanent | Commentaires (0)