Encore un grand moment d'intelligence et d'émotion ce soir chez Colette (médio-crement saisi par mon vieux téléphone mobile) : Virginie Linhart et Olivier Rolin, Olivier Rolin lisant Virginie Linhart, Virginie Linhart filmant Olivier Rolin, pour un livre extrêmement attachant et très bien écrit, Le jour où mon père s'est tu - dévoré illico et d'une seule traite sur la banquette du Bouledogue ! "C'eravamo tanto amati"…
« Finalement, une chose a marqué Ève, vraiment, c'est ce disque de Dominique Grange, Les nouveaux partisans, qu'elle écoutait petite fille, comme moi, en boucle. Spontanément, nous l'entonnons. Ce disque, c'est notre madeleine à nous. »
(Virginie Linhart, Le jour où mon père s'est tu, page 52)
salut fréderic,
J'avais également été très touché par le livre, acheté après le récit élogieux qu'en a fait Jean Birnbaum... On en reparlera à l'entre 2 ponts !
Rédigé par : jeremi | 01 mai 2008 à 13:59
Volontiers, Jérémi !
Virginie Linhart m'avait suggéré d'offrir son livre à un(e) trentenaire, mais je ne voyais pas bien, dans mon entourage plutôt constitué de "quinquas" grisonnants comme moi, qui cela pourrait intéresser. J'aurais dû penser à toi, mais tu y as pensé tout seul, et c'est tant mieux ! Mais j'aimerais bien, oui, échanger avec toi sur cet étonnant témoignage, et ce qu'il dit de cette histoire, qui est aussi un tout petit peu la mienne et dont j'entends ces jours-ci que tantôt l'on se gausse tantôt l'on se gargarise (alors qu'elle ne mérite "ni tant d'honneurs ni tant d'indignité").
Et puis l'on pourra toujours demander son avis à Geismar, qui viendra le mois prochain à "l'entre 2 ponts" parler de son livre - très politique, celui-là (quoique très sobre)...
Rédigé par : Anatoll4 | 01 mai 2008 à 15:32