Depuis le "lancement" des Mille-Feuilles à l'automne 1998, cette citation, extraite du deuxième volume des aventures du Capitaine Alatriste, figure sur tous les programmes qui les annoncent. Elle a souvent été mal comprise (« élitiste !», « méprisant ! »), alors qu'il ne s'agissait que d'une mise en garde contre l'obscuran-tisme et tous les fanatismes – mieux vaudrait ne lire aucun livre que de n'en lire qu'un seul : la Bible, le Coran, le Petit Livre Rouge, etc., au nom duquel on interdit tous les autres (l'action de ce roman d'Arturo Pérez-Reverte se déroule au temps de l'Inquisition espagnole). Voilà également pourquoi tous les genres, tous les styles, tous les thèmes sont admis aux Mille-Feuilles, pour peu que cela donne de bons livres, que l'on a plaisir à lire et dont on a plaisir à parler (car il existe aussi des bons livres "de droite" et des mauvais livres "de gauche" – mais oui !).
Les Mille-Feuilles ne pourront s'arrêter – sans frustration pour votre serviteur – qu'à partir du moment où l'on sera parvenu à y inviter Arturo Pérez-Reverte et son traducteur François Maspero (ce qui n'est pas une mince affaire, j'ai déjà essayé)...
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